Une agression d'une rare violence a éclaté dans la nuit de samedi dans le quartier historique du Vieux-Nice. Un homme de 26 ans a été grièvement blessé par arme blanche, menant à l'interpellation rapide de sept individus par les forces de l'ordre.
Les points clés de l'affaire
- Un homme de 26 ans a été sérieusement blessé au couteau au cou et au thorax.
- Sept jeunes, âgés de 17 à 20 ans, ont été interpellés peu après les faits.
- L'agression s'est produite vers 2h40 du matin dans une zone animée du Vieux-Nice.
- Une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte par le parquet de Nice.
Une nuit de violence au cœur du Vieux-Nice
Les rues habituellement festives du Vieux-Nice ont été le théâtre d'une scène de violence dans la nuit de samedi. Aux alentours de 2h40 du matin, un jeune homme de 26 ans a été la cible d'une agression à l'arme blanche à l'angle des rues Benoît-Bunico et de la Préfecture, un secteur très fréquenté la nuit.
Les secours, rapidement dépêchés sur les lieux, ont pris en charge la victime. L'homme présentait de multiples et graves blessures, notamment au thorax et au cou. Il a été transporté à l'hôpital en urgence. Bien que son état soit jugé sérieux, les médecins ont indiqué que son pronostic vital n'était pas engagé.
Le Vieux-Nice : un quartier à double visage
Le Vieux-Nice est le cœur historique et touristique de la ville, connu pour ses ruelles étroites, ses restaurants et ses nombreux bars. La nuit, le quartier se transforme en un haut lieu de la vie nocturne, attirant une foule jeune et nombreuse, ce qui en fait une zone de vigilance particulière pour les services de police.
Intervention rapide et interpellations multiples
L'alerte a immédiatement mobilisé plusieurs unités de la police nationale. Grâce à une réaction rapide et coordonnée, un groupe de suspects a été repéré peu de temps après l'agression sur l'avenue de la République, à quelques centaines de mètres des lieux.
Les effectifs de la brigade anti-criminalité (BAC) de nuit, appuyés par une équipe cynophile, ont procédé à l'interpellation de sept individus. Le groupe était composé de jeunes hommes âgés de 17 à 20 ans. Lors de la fouille, les policiers ont découvert des armes blanches sur deux d'entre eux : un couteau était dissimulé dans un pantalon, un autre dans une sacoche.
Un détail a également attiré l'attention des enquêteurs : tous les suspects dégageaient une forte odeur de gaz lacrymogène. Cette observation suggère qu'une bombe anti-agression aurait pu être utilisée au cours de l'altercation, mais les circonstances exactes de son usage restent à déterminer.
Les chiffres de l'intervention
- 7 personnes interpellées
- 17 à 20 ans : la tranche d'âge des suspects
- 2 couteaux saisis sur les suspects
- 1 victime de 26 ans gravement blessée
Une enquête ouverte pour tentative de meurtre
Les sept suspects ont été conduits à la caserne Auvare, le siège de la police nationale à Nice. Ils ont été immédiatement placés en garde à vue. Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a confirmé la nature des faits et la procédure en cours.
"Les sept interpellés ont été placés en garde à vue pour tentative de meurtre", a précisé le procureur Damien Martinelli, confirmant la gravité des faits reprochés.
La garde à vue permettra aux enquêteurs de la Sûreté départementale d'interroger les suspects pour éclaircir les circonstances et le mobile de cette agression. Les investigations devront notamment déterminer le rôle précis de chaque individu dans l'attaque et comprendre ce qui a pu déclencher un tel déferlement de violence.
Les prochaines étapes de la procédure
L'enquête s'attachera à recueillir des témoignages et à exploiter les images des caméras de vidéosurveillance du secteur, très nombreuses dans cette partie de la ville. L'audition de la victime sera également cruciale dès que son état de santé le permettra.
À l'issue de leur garde à vue, qui peut durer jusqu'à 96 heures pour des faits de cette nature, les suspects pourraient être présentés à un juge d'instruction en vue d'une mise en examen. La qualification de tentative de meurtre suppose que les enquêteurs estiment qu'il y avait une intention de tuer, un point que la suite de l'enquête devra confirmer ou infirmer.
Cette agression relance le débat sur la sécurité dans les zones de forte affluence nocturne. Les autorités locales et les forces de l'ordre maintiennent une présence visible dans ces quartiers, mais la prévention de tels actes de violence spontanée reste un défi majeur.





