Un jeune greffier, qui exerçait ses fonctions au tribunal pour enfants de Nice, a été reconnu coupable de vols de cartes bancaires sur ses propres collègues. Le 28 octobre dernier, il a été condamné à une peine de huit mois de prison avec sursis et à une interdiction définitive d'exercer sa profession.
Les faits, qui se sont déroulés durant l'été, révèlent une série de vols discrets au sein même de l'institution judiciaire. Le prévenu a depuis fait appel de cette décision.
Les points clés de l'affaire
- Un greffier d'une vingtaine d'années a volé les cartes bancaires de plusieurs de ses collègues.
- Il utilisait ces cartes pour effectuer de petits achats de moins de 50 euros.
- Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis par le tribunal.
- Une interdiction définitive d'exercer la profession de greffier a également été prononcée.
- Le jeune homme a décidé de faire appel du jugement.
Des vols discrets au cœur de l'institution judiciaire
L'affaire a éclaté au sein du tribunal pour enfants de Nice, un lieu où la confiance et l'intégrité sont des valeurs fondamentales. C'est pourtant dans cet environnement qu'un jeune greffier, âgé d'une vingtaine d'années, a mis en place un stratagème pour subtiliser les moyens de paiement de ses collaborateurs.
Selon les éléments de l'enquête, l'homme profitait des moments de pause pour fouiller discrètement dans les sacs de ses collègues. Une fois en possession d'une carte bancaire, il réalisait des achats de faible montant, généralement inférieurs au plafond de 50 euros permettant le paiement sans contact, afin de ne pas éveiller les soupçons.
Un mode opératoire basé sur la confiance
Le greffier, qui avait été affecté à Nice après un premier poste à Grasse, semblait avoir profité de la familiarité des lieux de travail pour agir. Les vols se produisaient directement dans les bureaux ou les espaces communs du greffe, là où les employés laissent leurs affaires personnelles en toute sérénité.
Cette série de délits a créé un climat de méfiance au sein du service, les victimes ne comprenant pas immédiatement l'origine de ces débits frauduleux sur leurs comptes en banque.
Le rôle crucial du greffier dans la justice
Le greffier est un acteur essentiel du fonctionnement de la justice. Il est le garant de l'authenticité des actes et de la procédure. Ses missions exigent une probité et une loyauté irréprochables, ce qui rend cette affaire particulièrement troublante pour l'institution judiciaire.
La découverte du stratagème et ses conséquences
Le manège du jeune homme a finalement pris fin lorsque les plaintes de plusieurs employés du tribunal se sont multipliées. L'accumulation de faits similaires a permis aux enquêteurs de resserrer leur étau et de concentrer leurs soupçons sur une personne ayant accès aux effets personnels des victimes.
L'enquête interne et les investigations ont rapidement permis d'identifier le greffier comme étant l'auteur des vols. Confronté aux preuves, il a été pris la main dans le sac, mettant un terme à ses agissements qui duraient depuis plusieurs semaines.
C'est la peine de prison à laquelle le jeune greffier a été condamné. Le sursis signifie qu'il n'ira pas en détention, sauf s'il commet une nouvelle infraction durant une période d'épreuve fixée par le tribunal.
Une sanction sévère et une carrière brisée
Le 28 octobre 2025, le tribunal a rendu son verdict. Le prévenu a été condamné à une peine de huit mois de prison avec sursis. Cette sanction pénale s'accompagne d'une mesure administrative et professionnelle lourde de conséquences : une interdiction définitive d'exercer la profession de greffier.
Cette décision marque la fin abrupte de la carrière du jeune homme dans la fonction publique judiciaire. Elle souligne la gravité de la faute commise, une trahison de la confiance non seulement de ses collègues, mais aussi de l'institution qu'il représentait.
Cette interdiction professionnelle définitive est une sanction forte qui vise à préserver l'intégrité et l'exemplarité attendues des personnels de justice.
La procédure d'appel est enclenchée
Insatisfait de la décision rendue en première instance, le greffier condamné a choisi de faire appel du jugement. L'affaire sera donc réexaminée par la cour d'appel à une date ultérieure. Cette nouvelle étape judiciaire suspendra l'exécution de la peine en attendant une décision finale.
L'appel permettra à la défense de présenter de nouveaux arguments ou de contester l'appréciation des faits par les premiers juges. La cour d'appel pourra alors confirmer, infirmer ou modifier la peine initialement prononcée.





