Un immeuble résidentiel neuf, situé dans le quartier Saint-Roch à Nice, a été la cible de deux actes de vandalisme consécutifs les 9 et 10 septembre. Les dégradations incluent des vitres brisées et des tags, suscitant l'inquiétude des résidents et des commerçants locaux. Le syndic de copropriété a déposé deux plaintes et une enquête est en cours pour identifier le ou les auteurs.
Points Clés
- Un bâtiment neuf au 53 boulevard Virgile-Barel a été vandalisé deux nuits de suite.
- Les dégâts comprennent des vitres brisées sur la façade principale et un local commercial, ainsi que des tags.
- Le syndic, Foncia, a déposé deux plaintes distinctes auprès de la police.
- Des rumeurs circulent sur un acte de représailles suite à un refus de bail, mais cette piste n'est pas confirmée.
Deux nuits de dégradations sur un bâtiment récent
L'immeuble, situé au 53 boulevard Virgile-Barel, se distingue par son architecture moderne et ses lignes épurées. Livré le 20 mai dernier, il représente un nouvel ajout au paysage urbain du quartier Saint-Roch. Cependant, cette nouvelle construction a rapidement été la cible d'actes malveillants.
Dans la nuit du 9 septembre, des vandales ont brisé plusieurs vitres de la façade principale. Le lendemain, dans la nuit du 10 septembre, une nouvelle attaque a eu lieu. Cette fois, les vitres d'un local commercial au rez-de-chaussée ont été détruites et l'interphone du bâtiment a été recouvert de tags rouges.
Un quartier habituellement paisible
Le quartier Saint-Roch est généralement perçu par ses habitants comme un secteur tranquille de Nice. Ces actes de vandalisme répétés sur une nouvelle construction ont donc provoqué la surprise et l'incompréhension parmi les résidents et les commerçants, qui ne sont pas habitués à ce type d'incidents.
Réponse immédiate et enquête en cours
Face à ces dégradations, la réaction des copropriétaires et du gestionnaire de l'immeuble a été rapide. Le syndic, le groupe Foncia, a pris les mesures nécessaires sans délai. Une plainte a été déposée auprès des services de police dès le lendemain de chaque incident.
La police nationale a été saisie de l'affaire et a ouvert une enquête pour "dégradation volontaire de bien privé". Les enquêteurs cherchent actuellement à identifier le ou les responsables de ces actes. À ce jour, la date de réparation des vitres et de nettoyage des tags n'a pas encore été communiquée.
Des témoignages et des vidéos pourraient aider l'enquête
Selon plusieurs témoignages recueillis dans le voisinage, l'auteur présumé serait un jeune homme. Il aurait utilisé un marteau pour briser les vitres avant de s'enfuir en direction du stade voisin. Ces informations n'ont pas été officiellement confirmées par les autorités.
Des éléments matériels pourraient potentiellement faire avancer l'enquête. Des vidéos, provenant de caméras de surveillance de l'immeuble et de commerces avoisinants, ainsi que des enregistrements amateurs, auraient capté la scène. Ces images sont en cours d'analyse par les forces de l'ordre.
La rumeur d'un acte de représailles
Dans le quartier, une rumeur persistante tente d'expliquer le mobile de ces dégradations. L'hypothèse d'un acte de représailles est évoquée par plusieurs habitants. Selon cette théorie, un individu se serait vu refuser l'attribution d'un bail, qu'il soit résidentiel ou commercial, dans ce nouvel immeuble.
Une piste non confirmée
Il est important de souligner qu'à ce stade de l'enquête, aucun élément concret ne permet de confirmer cette rumeur. Les enquêteurs explorent toutes les pistes et n'écartent aucune hypothèse pour expliquer ces actes de vandalisme.
Cette personne aurait alors orchestré ces dégradations en guise de vengeance. La rumeur suggère même qu'un jeune du quartier aurait été payé pour commettre ces actes. Les autorités restent prudentes et n'ont pas commenté cette piste qui relève, pour l'heure, de la spéculation locale.
Un autre incident à proximité sème le doute
Quelques jours après les faits survenus sur l'immeuble du boulevard Virgile-Barel, un autre commerce situé à proximité a également été vandalisé. La devanture de ce magasin a été dégradée, ajoutant à l'inquiétude du quartier.
Les rideaux métalliques du commerce auraient été recouverts d'une inscription au tag rouge : "rentrez chez vous". En plus des dégradations, un vol aurait été commis. Un ordinateur aurait été dérobé après que la serrure a été forcée.
"Ces événements créent un sentiment d'insécurité dans un quartier où l'on se sentait plutôt à l'abri", confie un commerçant qui souhaite rester anonyme. "On espère que la police trouvera rapidement les coupables."
Les enquêteurs doivent maintenant déterminer s'il existe un lien entre ces deux affaires ou s'il s'agit d'une simple coïncidence. La similarité du mode opératoire, notamment l'utilisation de peinture rouge, pourrait être un élément à considérer, mais seul le progrès de l'enquête permettra de l'établir avec certitude.
