Un agent de police a été blessé et transporté aux urgences ce mardi 4 novembre 2025 à Nice, après avoir été sauvagement mordu par un individu lors d'une intervention pour des violences intrafamiliales. L'agresseur a été immédiatement interpellé.
L'incident s'est produit dans un appartement situé route de Turin, dans l'est de la ville, où un équipage de la Brigade spécialisée de terrain (BST) avait été dépêché suite à un signalement. Sur place, les fonctionnaires ont fait face à un homme dans un état d'agitation extrême.
Points Clés de l'Affaire
- Un policier a été mordu lors d'une intervention pour violences domestiques à Nice.
- L'agression s'est déroulée route de Turin, ce mardi 4 novembre.
- L'auteur des faits, un homme très agité, a été arrêté et placé en garde à vue.
- Cet événement s'inscrit dans un contexte national de hausse des violences intrafamiliales, avec une augmentation de 15 % en 2024.
Déroulement de l'intervention
Les faits se sont produits lorsque les forces de l'ordre sont intervenues dans un logement de la route de Turin. Appelés pour une situation de violences au sein d'une famille, les policiers de la BST ont été confrontés à un homme décrit comme particulièrement énervé.
Selon les premiers éléments, l'individu s'est jeté sur l'un des agents sans avertissement. Il l'a ensuite mordu violemment, parvenant à atteindre sa peau à travers ses vêtements de service. La situation a été rapidement maîtrisée par les autres membres de l'équipage.
Prise en charge et suites judiciaires
Le policier blessé a été immédiatement conduit aux urgences pour recevoir les soins nécessaires. Son état de santé n'a pas été détaillé, mais la nature de la blessure a nécessité une prise en charge hospitalière.
L'agresseur, quant à lui, a été interpellé sur-le-champ. Il a été conduit à la caserne Auvare où il a été placé en garde à vue. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des violences initiales et de l'agression sur l'agent de police.
Le quotidien des forces de l'ordre
Les interventions pour des différends familiaux ou des violences domestiques sont parmi les plus fréquentes et les plus imprévisibles pour les forces de l'ordre. Elles représentent un risque élevé, car les agents se retrouvent souvent face à des personnes en détresse psychologique ou sous l'emprise de substances, rendant leurs réactions potentiellement violentes.
Un contexte national alarmant
Cette agression à Nice illustre une tendance nationale préoccupante. La violence au sein de la sphère familiale est en constante augmentation en France, mettant en lumière un problème de société profond.
Les chiffres des violences intrafamiliales
En 2024, les services de police et de gendarmerie ont enregistré plus de 280 000 plaintes pour violences intrafamiliales sur l'ensemble du territoire. Ce chiffre représente une hausse de près de 15 % par rapport à 2023, atteignant un niveau record.
Ces statistiques, rendues publiques en 2025, montrent que si les violences conjugales constituent la majorité des cas (plus de 80 %), d'autres formes de violence sont également en forte hausse.
« Les violences sur enfants et sur ascendants connaissent également une progression préoccupante », avait alerté une députée du Pas-de-Calais en octobre dernier, soulignant l'ampleur du phénomène.
Les Alpes-Maritimes, et Nice en particulier, ne sont pas épargnées par cette réalité. Les services de secours, qu'il s'agisse des policiers ou des pompiers, sont quotidiennement confrontés à des situations de détresse et de violence qui se déroulent à huis clos.
Les défis de la lutte contre les violences domestiques
L'augmentation des signalements peut être interprétée de deux manières : une hausse effective des actes de violence, mais aussi une libération de la parole des victimes, qui osent davantage porter plainte. Cependant, chaque intervention reste un moment de tension pour les forces de l'ordre.
Les agents sont formés pour gérer ces situations complexes, mais l'agressivité soudaine, comme celle survenue route de Turin, reste un risque inhérent à leur mission. Cet événement rappelle la dangerosité de leur travail et l'importance de protéger ceux qui protègent les citoyens.





