Un homme de 44 ans a été placé en garde à vue ce mercredi 10 décembre 2025 à Gilette, un village des Alpes-Maritimes, dans le cadre d'une vaste opération de police nationale. L'intervention visait des acheteurs présumés de poupées sexuelles à caractère pédopornographique, vendues sur des plateformes en ligne.
L'essentiel de l'affaire
- Un père de famille de 44 ans a été interpellé à son domicile de Gilette, près de Nice.
- Cette arrestation s'inscrit dans un coup de filet national ayant conduit à une vingtaine d'interpellations.
- Les enquêteurs ont saisi plusieurs poupées, dont une à caractère pédopornographique, ainsi que des accessoires.
- L'enquête porte sur des achats effectués via des sites de commerce en ligne internationaux.
Intervention dans un village tranquille des Alpes-Maritimes
Le calme de la commune de Gilette, un village d'environ 1500 habitants situé à la confluence du Var et de l'Estéron, a été troublé ce mercredi matin. Les forces de l'ordre sont intervenues au domicile d'un homme dans le cadre d'une enquête de grande ampleur.
L'individu interpellé est un homme de 44 ans, marié et père de famille. Selon les premiers éléments, il n'était pas connu des services de police avant cette affaire. Son arrestation a surpris dans cette localité habituellement paisible.
La confirmation du parquet de Nice
Le procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, a confirmé le placement en garde à vue de l'homme interpellé. Cette mesure permet aux enquêteurs de l'interroger sur les faits qui lui sont reprochés et sur l'origine des objets découverts chez lui.
Une opération coordonnée
L'arrestation à Gilette n'est pas un cas isolé. Elle fait partie d'une action judiciaire menée simultanément sur l'ensemble du territoire français, visant à démanteler un réseau d'acheteurs d'articles illicites.
Des saisies troublantes au domicile du suspect
Lors de la perquisition menée au domicile du quadragénaire, les policiers ont découvert plusieurs objets qui ont été saisis pour les besoins de l'enquête. La pièce principale est une poupée sexuelle présentant des caractéristiques infantiles, qui aurait été commandée en début d'année sur la plateforme de vente en ligne AliExpress.
En plus de cet objet, deux autres poupées d'apparence infantile ont été retrouvées sur les lieux. Les enquêteurs ont également saisi divers articles, notamment des sextoys, des objets en latex et une collection de vêtements pour petites filles.
Objets saisis lors de la perquisition :
- Une poupée sexuelle à caractère pédopornographique
- Deux poupées infantiles supplémentaires
- Divers sextoys et objets en latex
- Des vêtements pour enfants de petite taille
Un coup de filet national contre le commerce illicite en ligne
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la vente de produits illégaux sur internet. L'opération de ce mercredi a mobilisé des enquêteurs dans plusieurs régions de France, aboutissant à l'interpellation d'une vingtaine de personnes au total.
Les investigations se sont concentrées sur des clients de grandes plateformes de commerce électronique, telles que Shein et AliExpress, où ces articles prohibés auraient été mis en vente. Ces sites sont scrutés par les autorités pour leur rôle potentiel dans la diffusion de produits illicites.
Une source proche du dossier a confirmé que les interpellations ont eu lieu « sur l'ensemble du territoire national » dans le cadre de plusieurs enquêtes conjointes visant à identifier et appréhender les acheteurs de ces objets.
Le profil des suspects serait varié, mais il s'agirait exclusivement d'hommes. Parmi les personnes interpellées à travers la France, cinq seraient déjà connues des services de police pour des faits de pédocriminalité, ce qui n'est pas le cas du suspect de Gilette.
La suite de la procédure judiciaire
La garde à vue de l'homme interpellé dans les Alpes-Maritimes peut durer jusqu'à 48 heures, voire plus en fonction de la nature des infractions retenues. Les enquêteurs cherchent à déterminer la nature exacte de ses motivations et s'il a eu des contacts avec d'autres individus.
L'enquête devra également clarifier comment de tels articles ont pu être vendus et expédiés en France via des plateformes commerciales grand public. Cette affaire soulève une nouvelle fois la question de la modération des contenus et de la responsabilité des géants du e-commerce dans la lutte contre les produits illégaux.





