Depuis 80 ans, le journal Nice-Matin s'appuie sur un réseau de plus de deux cents correspondants locaux. Ces bénévoles passionnés, aux profils variés, sont l'essence même de l'information de proximité dans les Alpes-Maritimes et le Var. Leur engagement garantit une couverture exhaustive des événements qui animent la vie des communes.
Points Clés
- Plus de 200 correspondants locaux dans les Alpes-Maritimes et le Var.
- Des profils variés : étudiants, actifs, retraités, tous passionnés par leur territoire.
- Un rôle essentiel pour l'information de proximité et le lien social.
- Engagement de longue date, parfois sur plusieurs décennies.
Des parcours uniques au service de l'information locale
L'histoire de Nice-Matin est intrinsèquement liée à celle de ses correspondants. Ces hommes et femmes, souvent en dehors du cadre journalistique professionnel, partagent tous une même passion : raconter la vie de leur territoire. Leurs parcours sont aussi divers que les villages qu'ils couvrent.
André Peyrègne, par exemple, a débuté son aventure en juillet 1968, à seulement 19 ans. Il étudiait les mathématiques et la musique. Il cherchait un emploi d'été. Il a proposé des articles sur la musique au rédacteur en chef Guy Riffet. L'opportunité de devenir correspondant s'est présentée. Il l'a saisie sans hésiter. Il n'a jamais cessé d'écrire pour le journal, même en devenant directeur du Conservatoire de Nice de 1980 à 2015.
"Je n'ai jamais songé à arrêter. Aujourd'hui encore, je reste passionné comme au premier jour. Et même si je n'ai jamais été journaliste professionnel, j'aborde mes reportages avec la même rigueur. Je n'ai jamais manqué un rendez-vous." - André Peyrègne
De l'opticien au cheminot, une diversité de profils
Gilles Massé, 81 ans, est un autre exemple de cette fidélité. Ancien opticien à Cannes, il a commencé à couvrir les matchs de rugby du club de Mandelieu en 1990. Cela fait 37 ans qu'il continue cette activité. Il reste très actif, parcourant entre 150 et 200 km à vélo chaque semaine. Son engagement montre que la passion du terrain dépasse l'âge.
Plus jeune, Mathieu Mercuri, 29 ans, agent SNCF, a signé son premier article en décembre 2024. Il a découvert l'opportunité via une annonce sur les réseaux sociaux. Pour lui, c'est un moyen d'arrondir ses fins de mois. C'est aussi une façon de s'investir dans la vie de sa commune, La Trinité. Ces histoires individuelles illustrent la richesse du réseau de correspondants.
Le saviez-vous ?
Plus de 200 correspondants œuvrent pour Nice-Matin, couvrant les actualités des villages et des domaines spécifiques dans les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Leur rôle est crucial pour la diffusion de l'information locale.
Le moteur de l'engagement : l'utilité et le lien social
La motivation principale de ces correspondants n'est souvent pas la rémunération. C'est le sentiment d'être utile à leur communauté. C'est aussi le plaisir d'établir un lien social fort. Jackie Dieren, qui a débuté comme pompier volontaire en 1987, a d'abord été attirée par la photographie. Elle est devenue journaliste professionnelle en 2000, à 57 ans, avant de reprendre son rôle de correspondante après sa retraite.
Elle souligne la proximité avec les habitants. "Bien souvent, lorsqu'on travaille dans l'arrière-pays, les habitants ne connaissent que nous. Nous sommes plus accessibles que les journalistes. Et nous sommes joignables sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre !" Cette disponibilité est une marque de fabrique des correspondants.
Une présence constante sur le terrain
Philippe Depétris, musicien professionnel, a commencé son parcours de correspondant de manière peu conventionnelle. Il a d'abord contacté Nice-Matin pour se plaindre du manque de couverture de son festival. Le chef d'agence de l'époque, Lucien Claden, lui a alors proposé de s'en charger lui-même. C'était il y a près de 40 ans.
Philippe a couvert les communes de Biot, puis de Vallauris-Golfe-Juan. Il est devenu une figure locale. Il est reconnu et salué par les habitants. Cette proximité avec le terrain est le fil rouge qui unit tous ces correspondants. Ils partagent le goût des autres. Ils sont les yeux et les oreilles du journal dans chaque recoin de la région.
Un maillage essentiel
Le réseau de correspondants de Nice-Matin représente un modèle unique de journalisme local. Il permet au quotidien de couvrir une multitude d'événements, des petites fêtes de village aux réunions municipales, en passant par les succès sportifs et les faits divers qui rythment la vie des habitants. Sans eux, une grande partie de l'actualité de proximité resterait invisible.
Un héritage de passion et de dévouement
L'engagement des correspondants est une preuve de la vitalité du journalisme local. Ils sont les garants d'une information ancrée dans le réel. Ils reflètent les préoccupations des citoyens. Leur travail est un pilier pour Nice-Matin depuis 80 ans. Ils continuent de faire vivre le lien entre le journal et ses lecteurs.
Leurs récits, souvent personnels et riches en anecdotes, témoignent d'une dévotion sans faille. Ils sont prêts à surmonter les obstacles, comme André Peyrègne couvrant un concert après un accident de voiture. Ou après l'incendie de son véhicule. Leur passion reste intacte, jour après jour. C'est cet esprit qui forge l'identité de Nice-Matin.
- Longévité : Certains correspondants œuvrent depuis des décennies.
- Adaptabilité : Ils couvrent des sujets variés, du sport à la culture, en passant par la vie municipale.
- Proximité : Ils sont le premier contact des habitants avec le journal.





